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Un abri de jardin en parpaing représente un investissement durable pour votre propriété. Contrairement aux structures en bois ou en métal, ce type de construction offre une résistance exceptionnelle aux intempéries et une longévité remarquable. Si vous envisagez de construire un abri de jardin en parpaing, ce guide détaillé vous accompagnera à travers chaque étape du projet, des démarches administratives jusqu’aux finitions, en passant par le choix des matériaux et les techniques de maçonnerie essentielles.
| 🎯 Aspect | 📊 Informations clés |
|---|---|
| 💰 Budget | Entre 3 000 et 8 000 € pour 20 m² |
| ⏱️ Durée | 3 à 6 semaines selon la complexité |
| 📋 Démarches | Déclaration préalable (5-20 m²) ou permis de construire (>20 m²) |
| 🔧 Difficulté | Nécessite des compétences en maçonnerie |
| 🏗️ Matériaux | Parpaings 20x20x50 cm, mortier, ferraillage, couverture |
| ✅ Avantages | Solidité maximale, durabilité 50+ ans, isolation optimale |
Pourquoi construire un abri de jardin en parpaing plutôt qu’en bois ou métal ?
Le choix du matériau constitue la première décision stratégique de votre projet. Le parpaing s’impose comme une solution de référence pour les propriétaires recherchant une construction pérenne et nécessitant peu d’entretien.
Les avantages indéniables du parpaing
La solidité du parpaing surpasse largement celle du bois ou du métal. Cette structure maçonnée offre une résistance incomparable face aux vents violents, aux chocs et aux tentatives d’effraction. Contrairement au bois qui peut se dégrader sous l’effet de l’humidité ou des insectes xylophages, le parpaing traverse les décennies sans altération majeure.
L’isolation thermique représente un autre atout considérable. Si vous prévoyez d’aménager votre abri en atelier, bureau ou espace de loisirs, le parpaing offre une base isolante naturelle bien supérieure au métal. En ajoutant une isolation complémentaire, vous créez un espace confortable utilisable toute l’année.
Les points à considérer avant de se lancer
Construire un abri de jardin en parpaing exige un investissement financier plus conséquent qu’une construction en bois. Le coût peut être multiplié par trois à cinq selon les finitions choisies et les menuiseries sélectionnées. Le projet nécessite également des compétences solides en maçonnerie et un engagement sur plusieurs semaines.
La complexité technique ne doit pas être sous-estimée. De la réalisation des fondations à la pose de la charpente, chaque étape demande précision et savoir-faire. Pour les bricoleurs débutants, l’accompagnement d’un professionnel peut s’avérer indispensable pour garantir la solidité et la pérennité de la structure.
| ⚖️ Comparatif | 🧱 Parpaing | 🪵 Bois | 🔩 Métal |
|---|---|---|---|
| Durée de vie | 50+ ans | 15-25 ans | 10-20 ans |
| Entretien | Minimal | Traitement annuel | Antirouille régulier |
| Isolation | Excellente | Bonne | Faible |
| Coût | $$$ | $$ | $ |
| Installation | Complexe | Moyenne | Facile |
| Résistance | Maximale | Moyenne | Variable |
Les démarches administratives essentielles pour construire un abri de jardin en parpaing
Tout projet de construction, même modeste, implique le respect de la réglementation d’urbanisme locale. Les formalités administratives varient selon la surface au sol de votre futur abri.
Abris de moins de 5 m² : la liberté encadrée
Pour les structures dont l’emprise au sol reste inférieure à 5 m² et la hauteur sous 12 mètres, aucune déclaration n’est généralement requise. Toutefois, cette dispense comporte une exception majeure : la proximité d’un monument historique ou d’un site protégé impose systématiquement une consultation préalable de votre mairie. Le Plan Local d’Urbanisme (PLU) peut également imposer des restrictions spécifiques à votre commune.
Entre 5 et 20 m² : la déclaration préalable de travaux
La majorité des projets d’abris de jardin en parpaing se situent dans cette fourchette. Vous devez déposer une déclaration préalable de travaux auprès du service d’urbanisme de votre mairie. Le dossier comprend plusieurs documents obligatoires : un plan de masse précis avec toutes les côtes, des plans détaillés de l’abri, et une insertion paysagère montrant l’intégration du projet dans son environnement.
Le délai d’instruction s’élève à un mois. Pendant cette période, l’administration vérifie la conformité de votre projet avec les règles locales d’urbanisme. L’absence de réponse au terme du délai vaut acceptation tacite, mais il reste prudent d’obtenir un certificat attestant de cette autorisation.
Au-delà de 20 m² : le permis de construire obligatoire
Pour les abris dont la surface dépasse 20 m², un permis de construire devient obligatoire. Cette procédure plus lourde nécessite un dossier complet comprenant notamment des plans détaillés réalisés par un professionnel. Le délai d’instruction s’étend à deux mois minimum, et le recours à un architecte peut être requis selon les spécificités de votre projet.
Matériaux et équipements indispensables pour construire un abri de jardin en parpaing

La réussite de votre projet repose sur la qualité et la quantité appropriée de matériaux. Prévoyez un budget matériaux représentant environ 60% du coût total si vous réalisez les travaux vous-même.
Les matériaux de construction essentiels
Pour construire un abri de jardin en parpaing de dimensions standards (3m x 2m), vous aurez besoin d’environ 150 parpaings de format 20x20x50 cm. Cette dimension offre le meilleur compromis entre solidité et facilité de mise en œuvre. Les parpaings de 10 cm d’épaisseur conviennent uniquement aux abris de très petite taille, tandis que les formats 15 ou 20 cm garantissent une stabilité optimale.
Côté liants, prévoyez 600 kg de ciment, 1,5 m³ de sable et 0,75 m³ de gravier pour les fondations et le mortier. Le ferraillage nécessite environ 30 mètres linéaires de fers à béton de 8 mm de diamètre pour les chaînages horizontaux et verticaux. Les linteaux préfabriqués en béton armé au-dessus des ouvertures éviteront les affaissements.
| 🛠️ Équipement | 💡 Usage principal | ⚠️ Point d’attention |
|---|---|---|
| Bétonnière | Préparation du mortier | Location possible (30-50€/jour) |
| Niveau à bulle | Vérification de l’horizontalité | Indispensable à chaque rang |
| Cordeau de maçon | Alignement parfait | Tendu entre repères fixes |
| Meuleuse d’angle | Découpe des parpaings | Protection obligatoire |
| Truelle de maçon | Application du mortier | Différentes tailles utiles |
| Maillet en caoutchouc | Ajustement des parpaings | Évite les bris |
L’outillage du maçon professionnel
L’arsenal du maçon comprend des outils spécifiques dont certains peuvent être loués. Une bétonnière électrique facilite considérablement la préparation du mortier et évite la fatigue. Comptez 40 à 60 € par jour de location. Le niveau laser rotatif garantit une précision millimétrique pour les fondations et l’aplomb des murs, particulièrement utile sur les grandes surfaces.
Pour les découpes, une meuleuse électrique équipée d’un disque diamant s’avère indispensable. Les équipements de protection individuelle (lunettes, gants renforcés, masque anti-poussière, chaussures de sécurité) ne sont pas optionnels mais obligatoires pour votre sécurité.
Les fondations : l’étape cruciale pour construire un abri de jardin en parpaing
Toute construction durable repose sur des fondations solides et correctement dimensionnées. Cette phase demande rigueur et respect scrupuleux des étapes pour garantir la stabilité de votre abri pendant plusieurs décennies.
Le traçage et le terrassement
Commencez par matérialiser l’emprise exacte de votre futur abri à l’aide de piquets plantés aux quatre angles et d’un cordeau tendu. Vérifiez l’équerrage en mesurant les diagonales : elles doivent être parfaitement identiques. Le décaissement doit atteindre 50 à 60 cm de profondeur pour descendre sous la ligne de gel et assurer une assise stable.
Cette excavation formera une fouille périphérique recevant les fondations. Sur un terrain difficile ou pour un abri de grande superficie, la location d’une mini-pelle représente un gain de temps considérable et limite la pénibilité du chantier. Comptez 150 à 200 € la journée de location.
Le hérisson et le coulage des fondations
Au fond de la fouille, disposez une couche de graviers de 5 cm d’épaisseur que vous tasserez soigneusement à la dame manuelle ou mécanique. Ce lit drainant évite les remontées d’humidité. Installez ensuite le coffrage en planches de 27 mm d’épaisseur minimum, solidement maintenu par des piquets extérieurs.
Positionnez le ferraillage en treillis soudé ou en barres de fer liées. L’armature doit se situer dans le tiers inférieur de la fondation pour résister aux efforts de traction. Le coulage du béton s’effectue en une seule fois pour éviter les reprises génératrices de points faibles. Utilisez une perche vibrante pour éliminer les bulles d’air et obtenir une fondation homogène.
Le temps de séchage minimal s’établit à 7 jours avant de poursuivre la construction. Par temps chaud, arrosez régulièrement la surface pour éviter une dessiccation trop rapide créant des fissures. Protégez systématiquement votre ouvrage d’une bâche en cas de pluie annoncée.
| 🏗️ Phase fondations | ⏱️ Durée | 💰 Coût matériaux (20 m²) |
|---|---|---|
| Terrassement | 1-2 jours | 200-300 € (location matériel) |
| Coffrage | 1 jour | 100-150 € |
| Ferraillage | 1 jour | 150-200 € |
| Coulage béton | 1 jour | 400-600 € |
| Séchage | 7 jours minimum | – |
Monter les murs : la technique pour construire un abri de jardin en parpaing
L’édification des murs constitue l’étape la plus visible et technique du projet. Chaque rang doit être posé avec précision pour garantir l’aplomb et la solidité de l’ensemble.
La pose du premier rang : le niveau zéro
Le premier rang de parpaings détermine la qualité de toute la construction. Commencez par tracer un cordeau parfaitement horizontal entre deux repères. Étalez une couche généreuse de mortier d’environ 2 cm d’épaisseur sur la semelle de fondation.
Posez le premier parpaing à l’angle, enfoncez-le dans le mortier et vérifiez immédiatement son niveau dans les deux sens ainsi que son aplomb. Utilisez le maillet en caoutchouc pour les ajustements. Répétez l’opération pour l’angle opposé, puis tendez un cordeau entre ces deux parpaings de référence.
Poursuivez la pose en laissant un joint vertical de 1 cm entre chaque bloc. N’oubliez pas de prévoir l’emplacement de la porte dès ce premier rang. Une fois la rangée complète, comblez les joints verticaux avec du mortier et lissez l’excédent à la truelle.
Les rangs suivants et les chaînages
Chaque nouveau rang doit décaler les joints du précédent d’une demi-longueur de parpaing. Ce principe d’appareil croisé assure la cohésion de la maçonnerie et répartit uniformément les charges. Vérifiez systématiquement l’horizontalité avec le niveau à bulle et l’alignement avec le cordeau.
Les chaînages horizontaux se réalisent tous les 1,5 à 2 mètres de hauteur en utilisant des parpaings spéciaux en U. Insérez des barres de fer de 10 mm de diamètre dans ces éléments avant de les remplir de béton. Les chaînages verticaux aux angles nécessitent l’emploi de parpaings d’angle perforés verticalement.
Prévoyez l’installation de linteaux préfabriqués au-dessus des ouvertures (porte, fenêtres). Ces éléments en béton armé reprennent les charges de la maçonnerie supérieure. Leur longueur doit dépasser l’ouverture d’au moins 20 cm de chaque côté pour une bonne répartition des efforts.
La réalisation de la dalle intérieure
Une fois les murs montés sur deux ou trois rangs, vous pouvez couler la dalle intérieure en utilisant la première rangée comme coffrage. Étalez un film polyéthylène sur le sol compacté pour éviter les remontées d’humidité, puis positionnez un treillis soudé surélevé de 3 cm grâce à des cales.
La dalle de 10 à 12 cm d’épaisseur offre une surface plane et solide pour l’aménagement futur. Gâchez un béton dosé à 350 kg de ciment par m³ et tirez-le à la règle en prenant appui sur les parpaings. Lissez la surface à la taloche et respectez un temps de séchage d’au moins 48 heures avant de reprendre la construction des murs.
La charpente et la toiture : couronner votre abri en parpaing
La structure de couverture protège votre construction des intempéries et influence fortement l’esthétique finale. Plusieurs options s’offrent à vous selon votre budget et vos compétences.
La charpente traditionnelle à pentes
Pour construire un abri de jardin en parpaing avec une toiture à deux pentes, vous devrez installer une charpente en bois. Les pannes (poutres principales) reposent sur les murs pignons après avoir creusé des saignées dans les parpaings pour les encastrer. Ces éléments de section 63×175 mm ou 75×200 mm selon la portée supportent l’ensemble de la couverture.
Coffreez et scellez les pannes avec du béton pour assurer leur maintien. Une fois ce béton sec (3 à 5 jours), fixez les chevrons perpendiculairement aux pannes avec un entraxe de 40 à 50 cm. Ces pièces de section 38×100 mm ou 50×75 mm reçoivent directement la couverture.
Les solutions de toiture légère
Pour simplifier la mise en œuvre, la toiture monopente représente une alternative intéressante. Elle nécessite moins de charpente et facilite l’écoulement des eaux pluviales. La pente minimale varie selon le matériau de couverture : 5% minimum pour le bac acier, 15% pour les plaques ondulées, 30% pour les tuiles.
Les plaques imitation tuile en PVC ou en fibrociment offrent un bon compromis entre esthétique et légèreté. Elles se fixent directement sur les chevrons avec des vis spéciales équipées de joints d’étanchéité. Prévoyez un recouvrement d’au moins 15 cm entre les plaques et assurez-vous que l’écoulement se fait vers l’extérieur de l’abri.
Pour une isolation thermique optimale, intercalez un écran de sous-toiture entre les chevrons et la couverture. Vous pourrez ensuite ajouter de la laine minérale entre les chevrons et les recouvrir d’un parement intérieur (lambris, plaques de plâtre).
Les finitions et aménagements pour valoriser votre abri
La construction achevée nécessite encore plusieurs interventions pour transformer la structure brute en espace fonctionnel et esthétique.
Les menuiseries et l’étanchéité
Installez la porte et les éventuelles fenêtres dans les ouvertures prévues. Les huisseries en PVC ou en aluminium offrent une excellente résistance aux intempéries et ne nécessitent aucun entretien. Assurez-vous d’une pose parfaitement d’aplomb et scellée au mortier pour éviter les infiltrations d’eau.
L’application d’un enduit de façade protège les parpaings apparents et améliore l’aspect esthétique. Un enduit monocouche projeté à la machine coûte moins cher en main-d’œuvre qu’un enduit traditionnel en trois passes. Pour un rendu personnalisé, vous pouvez ensuite appliquer une peinture de façade dans la teinte de votre choix.
L’aménagement intérieur fonctionnel
L’organisation interne conditionne la praticité de votre abri. Des étagères murales fixées solidement permettent de ranger outils et produits en hauteur, libérant l’espace au sol pour les équipements volumineux. Un établi fixe le long d’un mur transforme l’abri en véritable atelier.
Pour un confort d’utilisation optimal, prévoyez l’installation électrique dès la phase de construction. Des gaines encastrées dans les parpaings ou fixées en saillie alimentent prises de courant et éclairage. Respectez scrupuleusement les normes électriques NF C 15-100 et confiez le raccordement au tableau général à un électricien qualifié.
Un revêtement de sol adapté facilite l’entretien et améliore l’isolation. Une simple peinture pour sol béton en deux couches suffit pour les usages courants. Pour un atelier, privilégiez les dalles PVC clipsables résistantes aux chocs et hydrocarbures.
Budget et rentabilité : investir intelligemment dans votre construction
Construire un abri de jardin en parpaing représente un investissement conséquent qu’il convient d’optimiser. La maîtrise des coûts passe par une planification rigoureuse et des choix pertinents.
Décomposition des coûts par poste
Pour un abri standard de 20 m² réalisé en autoconstruction, le budget matériaux oscille entre 3 000 et 5 000 €. Les fondations et la dalle représentent environ 30% de ce montant, les murs 35%, la charpente et la toiture 25%, et les finitions 10%.
Le recours à des professionnels multiplie le budget par deux ou trois. Comptez entre 8 000 et 15 000 € selon les finitions et équipements. Cette option garantit toutefois une exécution dans les règles de l’art et une assurance décennale couvrant les éventuels désordres.
L’achat groupé de matériaux permet des économies substantielles. Les enseignes de bricolage proposent régulièrement des promotions sur les parpaings et le ciment en période creuse (automne-hiver). La location d’outils spécifiques plutôt que l’achat réduit également les frais pour un usage ponctuel.
La plus-value immobilière
Un abri de jardin en parpaing bien conçu augmente la valeur de votre propriété. Cette construction pérenne séduit les acheteurs potentiels par sa robustesse et ses multiples usages possibles. L’investissement se récupère partiellement lors d’une revente, contrairement à un abri de jardin en kit qui se déprécie rapidement.
La durée de vie exceptionnelle du parpaing (50 ans et plus) en fait un choix économique sur le long terme. L’absence d’entretien régulier évite les coûts récurrents de traitement du bois ou de peinture antirouille. Seuls quelques menus travaux de ravalement tous les 15 à 20 ans maintiendront l’esthétique de votre abri.
Erreurs fréquentes à éviter lors de la construction
Même les bricoleurs expérimentés peuvent commettre des maladresses qui compromettent la solidité ou la pérennité de l’ouvrage. Voici les pièges les plus courants et comment les éviter.
Les défauts de fondations
Négliger la profondeur des fondations représente l’erreur la plus grave. Une semelle insuffisamment enterrée subit les mouvements du sol dus au gel-dégel, provoquant fissures et déformations. Respectez impérativement la profondeur minimale de 60 cm hors gel dans les régions froides.
L’absence de ferraillage fragilise considérablement les fondations. Le béton résiste très bien à la compression mais très mal à la traction. Les armatures métalliques compensent cette faiblesse et évitent les fissures sous l’effet des charges et des variations thermiques.
Les malfaçons dans le montage des murs
Monter les murs sans vérifier systématiquement l’aplomb et le niveau conduit à des parois déformées impossibles à rattraper. Utilisez le niveau à bulle à chaque rang et le fil à plomb pour les angles. Un décalage de quelques millimètres par rang aboutit à un dévers important en hauteur.
Oublier les chaînages horizontaux et verticaux crée des points de faiblesse. Ces armatures en béton solidarisent l’ensemble de la maçonnerie et résistent aux efforts horizontaux (vent, poussées). Leur absence peut provoquer des fissures voire l’effondrement en cas de sollicitations importantes.
Entretien et durabilité de votre abri en parpaing
Un abri de jardin en parpaing nécessite très peu d’entretien comparativement aux autres matériaux, mais quelques opérations régulières garantissent sa longévité.
Les vérifications annuelles
Inspectez la toiture chaque printemps pour détecter d’éventuels déplacements de tuiles ou perforations. Les feuilles mortes accumulées dans les gouttières provoquent des débordements et des infiltrations. Un nettoyage annuel des évacuations d’eau prévient ces désagréments.
Contrôlez l’état des joints de fenêtres et de porte. Le silicone se dégrade sous l’effet des UV et perd son étanchéité au bout de 5 à 7 ans. Un renouvellement préventif évite les infiltrations d’eau qui peuvent endommager les menuiseries et l’aménagement intérieur.
Le ravalement de façade
L’enduit extérieur protège les parpaings des agressions climatiques. Selon la qualité du produit et l’exposition, il conserve son aspect pendant 15 à 25 ans. Les premiers signes de dégradation (farinage, microfissures, décollements) indiquent qu’un ravalement devient nécessaire.
Cette opération consiste à nettoyer la façade, reboucher les fissures et appliquer une nouvelle couche d’enduit ou de peinture. Elle redonne un aspect neuf à votre abri tout en assurant la protection de la maçonnerie pour les décennies à venir. Comptez 40 à 80 € par m² selon la technique retenue.
Conclusion : votre abri en parpaing, un projet durable et valorisant
Construire un abri de jardin en parpaing représente un engagement important en termes de temps, de budget et de compétences techniques. Cette construction solide et pérenne offre cependant des avantages incomparables : résistance exceptionnelle, durabilité de plusieurs décennies, isolation optimale et entretien minimal.
La réussite de votre projet repose sur une préparation minutieuse, le respect des étapes de construction et l’utilisation de matériaux de qualité. Les démarches administratives ne doivent pas être négligées pour éviter tout contentieux avec l’administration. Si vous ne vous sentez pas capable de réaliser certaines phases techniques, faire appel à un maçon professionnel pour les fondations et le montage des murs garantit la solidité de l’ensemble.
Votre abri en parpaing deviendra un espace de rangement sécurisé, un atelier fonctionnel ou même un bureau au calme, selon vos besoins. Cet investissement durable valorisera votre propriété et vous accompagnera pendant de nombreuses années. Pour compléter votre aménagement extérieur, découvrez également notre article sur la construction d’un abri de jardin ouvert, une solution complémentaire idéale pour protéger votre bois de chauffage ou créer un espace de détente abrité.
